Archives mensuelles : août 2018

Et voilà…

Et puis, les 7 nuits sont finies et nous voilà prêts à affronter les derniers miles nautiques qui nous séparent des Canaries. Les voisins nous font leurs adieux chaleureusement et c’est reparti !

La météo est bonne et nous devrions, d’après Loïc et weather 4D, mettre 48h, avec un vent du nord, de 12 à 20 nœuds. Facile !!!!!

Bon, les prévisions se sont révélées justes, la navigation plutôt agréable et nous avons effectivement mis 48h….

Nous arrivons et nous mettons sur un ponton d’attente a côté d’un grand trimaran de 15,30 mètres… les gens descendent pour nous donner un coup de main et …. ce sont des Chtis. Enfin des ex car ils sont en Belgique !

Nous nous rendons compte au gré de toutes ces navigations que les Français sont des gens qui naviguent beaucoup.

Nous avons une place pour 3 mois, sur le ponton K (si ça vous intéresse) au numéro 59…..On est presque déjà dans ch’nord !

Le ponton est très sympa, nous avons été accueillis par notre voisin qui vient du Chili, pris l’apéro chez des Polonais, avec des Suédois, devisé avec un Breton de Lorient, ce matin en faisant la lessive. Et chacun raconte ses expériences, ses bonnes adresses, ses soucis et c’est très rassurant car toutes les femmes sont plutôt du genre inquiet et sujettes au mal de mer. Nous échangeons nos trucs mais il est acquis qu’il faut 3 jours pour s’amariner. Heureusement que notre bateau n’est pas très rapide je pourrai profiter un peu des traversées vers les iles du Cap Vert et vers Santa Lucia.

Bien que je sois « parfois » stressée, que j’ai « parfois » le mal de mer, j’ai beaucoup de plaisir à naviguer, à découvrir des gens de tous pays, des paysages, des ambiances tout en dormant toujours au même endroit ! Et j’éprouve toujours de l’envie quand je vois un bateau quitter le port et naviguer….. Ah que les femmes sont compliquées !!!

Je sais que je peux compter sur mon capitaine préféré… ça fait quand même bien longtemps qu’il me mène en bateau !

Nous nettoyons, rangeons le bateau que nous allons quitter pendant 2 mois et demi et serons de retour à Wasquehal dans la nuit de mercredi à jeudi.

Merci à vous tous de nous avoir suivis. Nous vous donnons RDV au mois de novembre. Nous quittons Las Palmas le 11 novembre à 13h…

Funchal et de Madère


C’est un grand plaisir de faire une halte à Madère. L’accueil au port est parfait, nos voisins de bateau sont très chaleureux et nous sommes à côté d’un douaisien et tous ceux que nous rencontrons sont souriants, aimables. Bref, c’est une escale revigorante. C’est là aussi où nous rencontrons un couple tatoués du cou aux pieds (en dessous du maillot de bain, je n ‘ai pas vu !). Les tatouages sont très beaux mais l’ensemble est absolument affreux ! Je vous mets en vrac quelques photos : le marché central à Funchal, la tenue traditionnelle des femmes, quelques portes peintes par des artistes dans une vieille rue de Funchal. Et puis des vues de la côte qui est très découpée.

Des vagues et du vague à l’âme


Ca y est, nous voilà arrivés à Madère, après une traversée dynamique et agitée. Les prévisions de vent étaient optimistes car nous avons eu entre 22 et 25 noeuds, de moyenne et des rafales jusque 28. Et surtout une mer très forte… J’ai eu l’impression d’être un petit pois dans sa boite de conserve, dans une machine à laver (en marche bien sûr !). Nous nous sentons vraiment petits face à certaines vagues ! Et me sont revenus à l’esprit les évènements lus dans le bouquin “Noyés vifs” (Merci Sophie de m’en avoir reparlé…j’ai bien pensé à toi ;))) Quelques vagues sont passées par dessus le bateau et nous avons récupéré des encornets qui se sont échoués sur le bateau. Je ne les ai pas cuisinés car, inutile de vous dire que fidèle à ma tradition, j’ai eu en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, l’estomac en vrac et le stress à un bon niveau ! Vive les vacances ! Et il y en a pour 3 ou 4 jours (et nuits) ! Et puis d’heure en heure, le temps passe. Et quand nous arrivons à la moitié de la route, on se dit que l’on est près du but… mais c’est quand même long ! J’ai beaucoup dormi laissant Christophe gérer beaucoup de choses. Il avait trouvé son rythme, dormait 20 minutes par heure….laissant le pilote automatique gérer la navigation. Le point positif de la météo c’est que nous avons été très vite (3 jours et 5 Heures). Mais nous avons eu du vent et des vagues d’un bout à l’autre et ici, à Madère, le vent est encore assez fort. Et puis quand le bateau est amarré au port, je regarde à nouveau la mer avec envie d’y retourner… Nous retrouvons ici, des amis finlandais que nous avons rencontrés début juillet et avec lesquels nous allons traverser l’Atlantique. Nous restons une semaine, ici à Madère, le temps de faire des bricolages sur la bateau, du nettoyage, et des visites. Puis direction les Canaries, dernière étape avant le retour. Conclusion : je pense que la prochaine fois que je reviens à Madère, ce sera en avion !

Croisière sur le Douro


Après le départ des enfants, nous quittons l’Espagne pour le Portugal. Nous nous arrêtons à Viana do Castelo où nous étions allés avec Jean-Charles, puis Povoa de Varzim (c’est le port le moins cher que nous ayons trouvé sur notre route). Depuis Baiona et jusqu’à Povoa, nous avons 2 journées de navigation dans le brouillard, ce qui est fréquent sur ces côtes portugaises. Mais nous hâte d’arriver à Porto où nous avons réservé 3 nuits.Après avoir passé les feux d’entrée du port, nous remontons le Douro avec Hestia… C’est assez magique ! Et puis nous arrivons dans la marina. L’accueil au bureau de la marina est super et le matin, je vois quelqu’un qui jette quelque chose dans le cockpit du bateau… Un peu curieuse quand même, je vais voir et il y a 4 petits pains (genre pistolets belges) pour le petit déjeuner. Persuadés qu’il s’agissait d’une erreur, nous nous empressons quand même de les manger !!! Mais le lendemain, rebelote… et effectivement après enquête, tous les visiteurs ont droit à ce petit plus. C’est vraiment très chouette. Et nous en profitons pour visiter de nouveau Porto qui est une ville vraiment agréable.
Nous quittons Porto à regret pour une longue journée de navigation en direction de Figueira da Foz. Le port est bien mais la ville sans charme. Nous y restons deux nuits quand même et sympathisons bien avec nos voisins anglais que nous allons retrouver à l’étape suivante, Nazaré. Vous resterez sur votre faim pour les photos car il y a eu un bug et j’ai perdu presque toutes les photos de Porto et toutes celles de Nazaré. Figueira n’étant pas terrible, je n’avais pas pris de photos. Mais Nazaré est une ville balnéaire charmante. L’ancienne ville des pêcheurs est construite en hauteur et nous avons pris un funiculaire et du haut, il y a des vues à couper le souffle. C’est à Nazaré que l’on trouve les vagues les plus hautes d’Europe. Cela est dû à une faille sous marine importante . C’est également là que se trouve la plus haute vague surfée au monde (plus de 30 mètres…). Allez voir sur Youtube, c’est vraiment époustouflifiant ! Dans ce petit port de Nazaré, l’accueil est chouette aussi et nous avons vu arriver un bateau français juste après nous avec 5 personnes qui ne nous ont même pas dit bonjour alors qu’ils étaient juste derrière nous. Pas très sympa ! Nous quittons Nazaré à l’aube, dans le brouillard pour Cascais qui sera notre dernière escale continentale… Nous découvrons la canicule avec un vent chaud. Il fait 41° dans le bateau. Nous sommes allés nous baigner, nous avons fait un avitaillement pour les traversées sinon, nous sommes anéantis par cette chaleur et bougeons peu. 3 nuits, ça passe vite et voilà que nous préparons à partir pour Madère. Inutile de vous dire que je suis quelque peu (c’est un euphémisme) stressée. Christophe me rassure et se dit prêt à tout assumer. Oui mais quand même…. euh, bon, il faut vraiment y aller ? Ca y est, c’est parti. Traversée de 3 à 4 jours, avec un vent annoncé de nord, de 18/20 noeuds. C’est une grande première de faire une si longue traversée à 2… un vrai voyage de noces !!!

Camping et bateau…


Arrivés à Vilanova, port sympa d’après des gens rencontrés ailleurs, nous avons voulu faire un ravitaillement pour préparer l’arrivée de Gaëtane, Jean-Marie et les enfants. Bien difficile de trouver une petite supérette quand nous sommes à pied. Mais bon, nous trouvons de quoi faire des petits gouters et il y a toujours des pâtes à bord. Les voilà donc, en fin de journée, ce mardi 17 juillet et nous sommes très heureux de les retrouver. Ils passent la nuit sur le parking du port mais ce n’est pas très fun. Ils déménagent le lendemain pour un camping plus confortable et surtout à proximité de la plage qu’ils rejoignent en vélo. C’est top. Il y a un petit resto juste à coté, des jeux pour les enfants et la plage et la mer… le rêve quoique la mer soit un peu fraîche ! mais les enfants, surtout Blanche s’amusent beaucoup avec le sable et l’eau.
Et puis nous souhaitons changer de cadre et partons dans la ria suivante mais trouver une place dans un camping et dans un port àn proximité n’est pas chose aisée surtout quand c’est le fête là où Gaëtane et Jean-Marie souhaitaient s’installer et que le port à proximité est trop petit pour nous ! Ils repartent donc plus loin (dans une autre ria) nous laissant dans un port plus grand, qu pied des boites de nuit ! La nuit s’annonce chaude. Nous passons donc la soirée à deux, dans le St Trop’ local et c’est plutôt sympa. Il fallait juste s’en dormir avant 23h, heure à laquelle les boites se mettent en route jusqu’à 6h du matin ! Mais nous dormons plutôt bien, bercés par la musique.
Départ le lendemain pour Baiona, dernière escale espagnole où nous retrouvons nos campeurs qui ont trouvé un endroit tout à fait top, pratiquement sur la mer. N ous passons deux jours ensemble, entre plage, tapas, sangria, siestes à bord, les vacances quoi ! Et le temps file vite et ils doivent déjà repartir… Nous nous sentons un peu seuls quand nous les voyons partir.
Nous n’avons pas pu voir Anne-Sophie, Dat et les enfants car leurs projets de vacances étaient différents et ont dû être annulés en partie car Anne-Sophie a des soucis de santé et doit se faire opérer de la vésicule biliaire. Nous sommes dans l’attente de son RDV avec le chirurgien car je ne veux pas être en mer quand elle va se faire opérer.

Porto


Inutile de vous dire que le petit déjeuner était presque aussi grandiose que le paysage…. Bon, nous reprenons la route pour découvrir Porto. Nous réservons un hôtel, tout près de l’aéroport et prenons le métro qui nous amène dans le centre de Porto. Et nous mettons nos pieds et jambes en route pour trouver la cave Augusto et déguster un petit porto (ou plusieurs). Visite intéressante, en français, et donc nous nous retrouvons dans un groupe de Français (des Chtis, et un ménage de Martinique qui nous a donné une bonne adresse au port du marin !). Déjeuner dans un resto chouette, réhabilitation très moderne, d’un ancien chais. Puis ballade le long des quais avant de rejoindre l’autre rive et son centre historique. Les pieds chauffent et il est temps, après avoir sillonné, monté et descendu de nombreuses rues, ruelles de s’assoir et de prendre l’apéro. Perso, je continue à m’entrainer pour championnat international de mojitos qui aura lieu le week end des 25/26 aout, si ma mémoire est bonne. Parce que après les mojitos, je ne me souviens plus très bien ! Retour, en métro, à l’hôtel pur une nuit courte car le réveil est prévu à 5h, l’avion de JC est à 7h ! Nous l’accompagnons à pied et rentrons prendre notre petit déjeuner, un peu tristes que JC soit déjà reparti. Retour au bateau à Portosin. Nous changeons de ria et de port pour nous amarrer à Ribeiro. Petit marina, vétuste, pontons en mauvais état… Nous sommes à côté d’un couple anglais et nous voyons arriver un jeune ménage avec 3 enfants et le 4ème en préparation… Nous échangeons avec plaisir et les enfants sont très mignons. Le matin, nous quittons ce port pour traverser la ria et nous amarrer à Boiro. IMPORTANT : il faut trouver un bar ou un troquet ou un resto, n’importe quoi pourvu qu’il y ait une télé car nous sommes le 15 juillet et c’est … ? LA FINALE DE LA COUPE DU MONDE DE FOOT Tous les Espagnols sont pour la Croatie…. Heureusement, un couple de Français arrive tout juste de Bretagne, après 3 jours de navigation, et nous nous soutenons mutuellement pour encourager l’équipe de France. Et ca a marché ! ON A GAGNE…. ON A GAGNE…. Lundi matin, 16 juillet, nous reprenons la mer pour mouiller quelque part et se baigner car le temps est beau. Nous passons à travers les viveiros qui sont des grands parcs où sont cultivées les moules. Le mouillage ne nous emballe pas, nous repartons sur Vilanova où nous allons retrouver Gaëtane, Jean-Marie et les enfants qui nous rejoignent par la terre en camping car. Nous les attendons avec impatience.

La vue de la pousada de Ste Lucia


Je vous la mets en grande taille, car c’est vraiment magnifique ! Nous sommes sur la terrasse à siroter notre apéro. Après les jardins, au premier plan, vous voyez l’église Santa Luzia, clin d’oeil à l’île de Santa Lucia où nous arriverons après avoir traversé l’Atlantique, la ville de Viana, le fleuve Lima à gauche et l’Atlantique à droite. Nuit calme et reposante, dans un vrai lit… cela ne nous est pas arrivé depuis un mois !

Escale au Portugal


Comme nous avons un peu de temps avant de rejoindre Porto et l’aéroport, nous faisons un arrêt à Viana do Castelo, port où nous viendrons par la mer, dans quelque temps et dans lequel il y a un ancien bateau, le Gil Eanes. C’est un magnifique navire hôpital, amarré dans le port. Il était conçu pour soigner les marins qui pêchaient au large de Terre Neuve. Il a officié depuis les années soixante jusqu’aux années quatre vingts et a ensuite laisse à l’abandon et promis à la démolition. Une association de Viana l’a récupéré et restauré et on peut le visiter de la cale à la poupe. Nous y avons passé presque 2 heures, sans voir le temps passer. Et puis, nous avons réservé dans une pousada. Les pousadas sont, au Portugal, comme au Brésil, des hôtels ou des bâtiments historiques reconvertis en hôtels. Elles sont souvent dans des cadres naturels et exceptionnels.

Ouh lala….

Un gros oubli… Je suis tellement le livre de bord de Christophe que j’ai oublié de parler de l excellente soirée passée à Quiberon avec nos chers cousins Prosper et Isabelle. Nous étions à port Haliguen, en attendant Jean Charles et les cousins de la Trinité sont venus jusqu’à nous….et nous avons eu quelque difficulté à retrouver le bateau après leur départ. Visiblement, pour eux ca à été plus facile de retrouver leur maison….merci à tous les deux.

Rias…

Nous continuons notre périple dans les rias espagnoles dans lesquelles nous trouvons de nombreux petits ports, avec un accueil toujours très chaleureux. Les ports sont de qualité inégale, parfois un peu vétustes mais toujours sympathiques et nous sommes toujours attendus sur le quai et trouvons les commodités nécessaires. Ce sont de courtes navigations, faciles et les paysages sont très beaux avec des couchers de soleil magnifiques. Le temps est beau mais nous n’avons toujours pas la canicule de France. Jean-Charles doit repartir le 14 juillet de Porto. Nous devons louer une voiture pour aller jusque Porto car le temps nous manque pour y aller en bateau. La marina de Portosin se démène pour nous trouver une voiture car c’est un petit port, isolé et il n’y a pas de loueur à moins de 50km… Nous sympathisons avec un ménage de français dans un bateau, juste en face de nous. Ils ont un MOODY, un beau bateau et nous invite à le visiter… ouh lala, il n’y a presque pas de vue sur l’extérieur, et le bateau est très sombre. Par contre, ils ont une couchette… un vrai palace. Ils sont ensuite venus visiter Hestia et ont du trouver notre bateau assez spartiate. Car il est très clair et assez dépouillé, cela nous convient bien. Nous quittons Portosin le lendemain et nous faisons quelques escales, le long de la route : Combarro et ses nombreux horreos qui sont des greniers à grain, ressemblant à de petites chapelles.