Bonjour à tous

Il est 8h41mm45s et nous venons de franchir la ligne d’arrivée et nous avons décidé de remplacer le petit déjeuner par un punch puis un deuxième mais c’était celui de JC qui n’en voulait pas… Et ma maman m’a toujours dit de ne rien gâcher, alors je l’ai bu aussi et puis comme il y avait encore des glaçons, et ben, on en a bu un troisième, façon JC. Et ben, je peux vous assurer que c’est parfait pour éviter le mal de terre….
Bon, nous atterrissons tranquillement, petit resto ce soir et j’espère une bonne nuit dans des draps qui viennent de nous être rendus tout propres.
Bon allez, c’est court aujourd’hui mais nous sommes un peu fatigués.
Bises au rhum
Pascale très en forme.
PS : Nous avons mis 14 jours, 23 heures, 41 minutes et 45 secondes pour parcourir 2100 miles nautiques.

Ont de beaux mollets…..
Il faut quand même vous dire que nous sommes 6 à bord… Nous quatre et…..l notre chien, la mascotte du bord et Raymond…. Vous connaissezR Raymond ?
Raymond, c’est l’indispensable….c’est lui qui inlassablement travaille jour et nuit, sans râler, sans menacer de se mettre en grève, bref l’équipier idéal…
Raymond donc est son prénom, Barre est son nom de famille, c’est notre pilote automatique qui fonctionne à merveille, il gère le vent, les vagues, qui nous garde à peu près sur la bonne route. Et nous, les marins du bord nous jouons de la molette pour réajuster assez souvent le cap ou l angle du vent. Voilà pourquoi nous voilà devenus les rois de la molette.
Petit jeu : à qui appartiennent les mollets ?
Répondez nombreux……car nous boirons des mojitos pour chaque bonne réponse..

L’avant dernière nuit à bord à été calme et l’arrivée se précise, il nous reste 111 MN…une bonne vingtaine d’heures…
Youpiiiiiiiiiie nous arriverons de jour, c’est quand mieux pour les photos….
Bon allez je vous quitte
Plein de gros bisous plein de soleil
Pascale qui a aussi de beaux mollets.

Bonjour à tous,
Entre le bleu du ciel et le bleu de la mer, le vent s’est glissé et a mis des nuages dans le ciel et surtout plein de vagues sur la mer.
Pour se déplacer dans le bateau c’est un véritable sport car si, en principe les vagues arrivent par l’arrière et nous poussent, certaines arrivent un peu de travers et nous bousculent. Ce qui fait que nous nous prenons des coups d’où les bleus et…. Le blues car je me suis cogné la tête et j’ai une bosse….du coup (sur la tête), le moral est tombé dans les chaussettes et comme je n’ai pas de chaussettes…. Je ne sais plus où il est….
J’ai passé la nuit au repos car Christophe et Loïc se sont partagé mon quart. Les hommes assurent beaucoup et bien malgré la fatigue qui commence à se faire sentir car l’allure en vent arrière est assez inconfortable mais nous espérons faire la route la plus courte…
Allez courage, encore 2 jours….
Bises nuageuses
Pascale et sa bosse

Bien le bonjour chacun
En ce 3 décembre me revient en mémoire le cri de ce nouveau né que nous découvrions avec émerveillement, joie et fierté. Bien qu’au milieu de l’océan, entre les îles du Cap vert et les Antilles, notre premire pensée est pour toi,Jean-Charles et nous te souhaitons un trs bon anniversaire et t’envoyons tout particulirement des gros bisous salés.
Les bruits, vous disais je, bruit du téléphone satellite qui, du bateau 400 miles (1 mile=1,850km), qui te rejoint, Jean-Charles comme si nous étions quelques mtres de toi…. Vive l iridium !
Mais également les bruits divers et variés de notre coque de noix ballotée sur la mer.
Il y a des petits bruits qui énervent, les casseroles qui claquent par exemple, c’est fou le nombre de choses qui vibrent qui s’entrechoquent bord. Alors on cherche et on bloque le tout et il y en a d’autres qui commencent ailleurs…et c’est sans fin. Et puis il a les bruits du dehors….les bruits du gréement qui grince, qui couine. De notre cabine, on entend un bruit de poule qui pond…..je n’ai pas encore trouvé les oeufs.
Et puis il y a le bruit du grain qui passe avec la pluie qui tambourine la nuit et on pense celui qui est de quart, désolé pour lui mais content pour nous d’tre l’abri…
Bruit du vent et des vagues, du bateau qui gémit et qui grince et je me dis pourvu que ça tienne….
Aujourd’hui, je voulais intituler le blog, luxe, calme et volupté. Luxe parce que la pluie de cette nuit s’est accumulée dans les ris de la voile et ce matin, ça faisait presque une baignoire….luxe ? Un bain dans la voile au milieu de l’océan….
Calme….vous l aurez compris, c’est difficile trouver sauf pendant le sommeil et volupté, c’est toujours avec plaisir que je regarde la mer, le ciel, les étoiles et que nous dégustons le jamon iberico et le turron et autres douceurs.
Notre périple touche sa fin car nous pensons arriver dans deux jours et demi.
Allez je vous quitte et vous envoie du vent, des vagues et des bisous salés.
Pascale et ses cheveux au vent
PS depuis hier soir, la météo est plus sportive avec le vent entre 20 et 25 nuds et les vagues en rapport avec le vent.

Notre bateau besoin de vent pour avancer. Suivant la direction du vent, il y a différentes allures qui sont plus ou moins agréables.
Pour rejoindre Sainte Lucie en venant des îles du Cap vert, nous faisons une route plein ouest et le vent est Est/nord/est. Nous sommes donc presque en vent arrire et pour que les voiles prennent le plus de vent, nous les mettons en ciseaux. C’est dire que la grand voile est bâbord (gauche) et la voile d’avant (solent) est tribord (droite). La voile d’avant est maintenue par un tangon horizontal. Les manoeuvres les plus courantes bord sont la prise de ris et le changement d’amure. La prise de ris consiste réduire la grand voile si il y a trop de vent et le changement d’amure consiste changer de côté les 2 voiles pour changer un peu de direction.
Pour l’une ou l’autre manuvre, il faut d’abord enrouler le génois, procéder aux différentes opérations nécessaires et redérouler le génois. Cela prend entre 5 et 10 minutes.
Sinon, aujourd’hui nous sommes dimanche et nous avons une pensée spéciale pour notre aumônier préféré avec qui nous célébrions, il y a trois ans, la messe bord.
Je vous envoie une photo des sargasses qui, depuis ce matin, nous entourent et bloquent parfois le watt and sea, hydrogénérateur qui nous fournit une partie de l’électricité du bord.
Bises endimanchées tous
Pascale qui n’aime pas du tout les sargasses.

Une journée sans blog est longue comme un jour sans pain.
Nous calculons le nombre de miles à parcourir avant d’attendre notre but, nous divisions par notre distance moyenne journalière et comptons le nombre de jours et surtout le nombre de repas…pour avoir du turron jusqu’au bout ainsi que du jambon iberico pour chaque apéro….cela nous occupe un bon bout de temps….
Il nous faut aussi et surtout du pain et voilà pourquoi je me lance dans la boulangerie.
À part cela, le temps est beau, le vent calme et la vitesse moyenne. Nous approchons de la terre et voyons les conséquences de la pollution car les sargasses (appelées aussi sales garces). Nous régressons dans le classement mais tout va bien quand même.
Chacun vaque à ses occupations, lecture, sieste, bricolage, internet et nous pensons quand même bcp à monsieur Google, preuve que notre cure de désintoxication n’est pas terminée….
Allez je vais faire cuire mon pain.
Bises farineuses à tous
Pascale et ses belles miches….de pain